Pour être bien dans sa peau, tout homme devrait avoir au fond du cœur le secret lui permettant d’attendre sans crainte que le soleil de sa vie s’éteigne.
Chronique sans émotion…
La mer de Barents, au large des côtes norvégiennes : Goliat, une plateforme pétrolière en proie aux éléments déchaînés, est le sinistre théâtre d’une série de meurtres odieux. David Corvin, ex-agent du FBI, va devoir utiliser toutes ses compétences pour stopper l’hécatombe. Mais au bout du chemin, il risque de perdre son âme… Et bien plus encore.
Première rencontre pour moi avec la plume de Mehdy Brunet, et ça n’a pas matché.
J’ai mis du temps à entrer dans ce roman. Beaucoup de temps. Pendant toute la première moitié, j’ai peiné. Trop de lignes temporelles, trop de personnages. Je me suis perdue entre les pages sans jamais m’accrocher aux protagonistes ou me sentir happée par l’histoire. J’en étais simple spectateur. Un spectateur sans émotion qui regarde défiler les mots sans les voir s’animer.
Passé la première partie, l’intrigue s’accélère, j’ai trouvé un second souffle et plus d’attrait à l’intrigue. Bien que certains évènements soient prévisibles, le style s’emballe, les sauts dans le temps sont moins nombreux et les mots m’ont emportée dans l’univers de Mehdy Brunet. Mais je ne me suis pas davantage attachée aux personnages. Je n’ai ressenti aucune émotion à leur endroit, même lorsqu’ils vivaient le pire. En revanche, j’ai apprécié le choix de la thématique du don d’organe, affleurant au fil des pages, et la manière dont l’auteur a choisi de l’évoquer.
Ce que déclenche un livre se reflète dans nos chroniques. L’emballement quand nous avons aimé, le relevé de points négatifs lorsque nous ne sommes pas transportés. Ici, ni l’un, ni l’autre et un avis court et peu argumenté j’en conviens. Je suis restée de marbre face à ce roman. Pour autant, j’ai entendu beaucoup de bien des précédents livres de l’auteur et je me laisserai tenter.
Goliat, de Mehdy Brunet, publié chez Taurnada le 03 septembre 2020.
QUAND OPHE LIT 